Pourquoi parle-t-on tant de sécurité informatique ? Comment les entreprises doivent-elles le mettre en œuvre ? Qu’est-ce que le RGPD? Ce sont quelques questions auxquelles ce guide spécial tente de répondre.
Cybercriminalité, attaques de hackers, ransomware, Wannacry … Ces dernières années nous avons (malheureusement) appris à nous familiariser, souvent à nos dépens, avec la sécurité informatique, aussi appelée Cybersécurité. Un enjeu qui, précisément en raison de la multiplication des attaques venant de l’extérieur, devient crucial pour les entreprises de tout secteur et de toute taille. Mais qu’est-ce que la cybersécurité exactement ? Quels sont les domaines concernés et quelles sont les règles à suivre pour avoir une bonne protection des systèmes d’information de l’entreprise (en gardant toujours à l’esprit que le risque zéro ne peut jamais exister) ?
La cybersécurité, qu’est-ce que c’est
Comme toujours, il est utile de commencer par les définitions. Le premier est celui relatif à la sécurité de l’information qui se caractérise par « la sauvegarde de la confidentialité, de l’intégrité et de la disponibilité des informations gérées par une organisation ». Une protection non seulement contre les attaques directes, mais aussi par exemple contre des phénomènes tels que les catastrophes naturelles ou les problèmes accidentels et qui ne concerne certainement pas uniquement la défense des équipements informatiques, car l’attention portée à la sécurité de l’information a existé bien avant les TIC. La sécurité informatique, qui est un sous-ensemble de la sécurité de l’information, et qui peut être définie comme l’ensemble des produits, services, règles d’organisation et comportements individuels qui protègent les systèmes d’information d’une entreprise.
La sécurité informatique, comment le faire dans l’entreprise
S’il ne fait aucun doute que la gestion de la sécurité informatique est différente selon la taille de l’entreprise, il est tout de même possible d’esquisser quelques principes de base qui aident à comprendre comment on peut se défendre efficacement. Une bonne politique de sécurité comprend au moins cinq phases successives :
- l’identification (il faut comprendre quels biens sont à protéger et contre quelles menaces),
- la mise en place de mesures de protection adéquates (vérifications de sécurité et contre-mesures, par exemple en installant des pare-feux),
- la détection de l’événement négatif (détecter),
- la riposte – c’est-à-dire déclencher les défenses pour limiter les dégâts produits par l’attaque,
- la capacité de récupérer, de rétablir les conditions d’origine (par exemple grâce à la reprise après sinistre).
Plus généralement, une des premières choses à mettre en place est de développer une culture interne: il est inutile d’installer des mesures de sécurité grandiloquentes si vos collaborateurs continuent à cliquer sur ce qu’ils reçoivent par email. Deuxièmement, étant donné que le GDPR et non seulement l’exigent, une approche axée sur les risques est nécessaire, qui sert à calibrer les choix, également en fonction des budgets existants.
Avec un bon système de prévention active et des analyses régulières, il est alors possible de minimiser la menace de perte de données aux mains des cybercriminels. Vital consiste alors à effectuer une sauvegarde régulière, ce qui permet une continuité d’accès aux informations, ce qui représente une dimension fondamentale de la sécurité informatique. Il est inutile d’installer des mesures de sécurité explosives si votre personnel continue à cliquer sur tout ce qu’il reçoit par e-mail.
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